Entretien avec le groupe Arstidir

La série documentaire Les entretiens vivifiants a été créée pour le webzine Vivreenislande.fr. Depuis 2013, plusieurs personnalités islandaises (artistes, politiciens, musiciens…) ont déjà été l’objet de ces rencontres.

Chronique associée à cet épisode

Souvent, le critique musical aime à compartimenter ce qu’il écoute. Peut-être pense-t-il que celles et ceux qui le lisent ont besoin de savoir à quoi s’attendre avant d’ouvrir leurs frêles et chastes oreilles. Alors parfois, le critique musical range Arstidir dans le tiroir Hindi-Pop. N’étant pas critique musical, j’aurais bien du mal à vous expliquer ce que l’on trouve dans un tiroir Hindi-pop.

Celtique. Bucolique. Ecologique.

Mais s’il me fallait faire une synthèse de ce que le groupe évoque quand je les écoute, c’est certainement ce que je dirais. Je confesse même avoir songé à Cat Stevens en m’imprégnant des mélodies de Ragnar et de ses compères troubadours. C’est dire si le champs des possibilités mobilières est, me concernant, fort large.
L’entretien filmé qui suit a été réalisé avec 4 des 6 membres de la formation. 6 jeunes gars. Zéro filles. « Comment ? », hurleront les pro-un gars-une fille. « Aucune donzelle ? Comment se fait-ce ? » Eléments de réponses dans la vidéo. Je ne garantis pas qu’ils suffisent, mais les tentatives d’explications alambiquées des gus en feront sourire certains. Pas tous à mon avis.
Sinon, la vie, la mort, Indridasson, la pêche à la baleine ou le nouveau Premier Ministre Islandais feront entre autre partie des sujets survolés. J’ai bien dit « survolés ».

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Pour information, la rencontre a été tournée dans l’ancienne centrale électrique de Toppstöðin, construite par les Etats-Unis à la fin des années 40 et aujourd’hui transformée en aire d’accueil pour les projets divers et futuristes d’architectes, de designers, d’entrepreneurs… qui bénéficient ainsi d’un lieu pour organiser conférences, expositions et autres ateliers innovants.
Si la station n’a plus vocation à fournir d’énergie, l’appareillage encore en place est en revanche loin d’être obsolète. D’après Ragnar Olafsson qui m’a raconté l’anecdote, le joyeux luron qui a cru bon de s’en assurer en actionnant l’une des nombreuses manettes installées, a pu le vérifier il y a quelques années. Notre ingénieur amateur avait sans le vouloir réactivé la centrale et il fallut retrouver et solliciter l’un des salariés de l’époque pour arrêter le processus. Sont gamins ces Islandais !